Se marier en France avec un étranger : la gestion administrative

« L’amour ne connaît pas de frontières », disent-ils ! En effet, vous avez rencontré votre « autre moitié » hors de France. En termes clairs, vous êtes tombé sous le charme d’une personne qui n’a pas la nationalité française. Et vous ne pensez pas pouvoir vivre sans cette personne avec vous. Tu penses même à aller au mariage avec elle. Bien qu’il puisse y avoir quelques problèmes administratifs, on ne peut cependant pas dire que la célébration d’une telle union est impossible ; au contraire, le mariage entre deux personnes de nationalités différentes est même un sujet très commun. Certes, le mariage est plus facile lorsque les deux amants sont de la même nationalité, mais lorsque vous vous demandez suffisamment et prenez les mesures nécessaires, il ne fait aucun doute que votre mariage sera validé tout aussi facilement par la loi française. L’important est de vous mettre en même temps dans la danse. Pour vous aider, nous avons pris la tâche de vous informer dans cet article sur les procédures administratives et les formalités impliquées dans la formalisation d’une telle union.

Résumé

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  • 1 Conditions de mariage
  • 2 Que dois-je retenir des délais relatifs au mariage avec une personne de nationalité étrangère ?
  • 3 Documents administratifs à fournir
  • 4 Procédure après la validation de votre dossier par la mairie…
    • 4.1 Publication des interdictions
  • 5 Le conjoint étranger « dans une situation régulière » après la célébration du mariage…
  • 6 Cas exceptionnels d’interdiction du mariage avec un étranger
    • 6.1 Le risque de polygamie
    • 6.2 Qu’en est-il de la législation homosexuelle ?

Conditions de mariage

Pour que votre union soit officiellement reconnue par l’Etat français, la loi fixait certaines conditions. Premièrement, comme dans le cadre du mariage entre deux personnes de la même nationalité, le conjoint étranger ne doit pas être déjà marié ; la polygamie est interdite par la loi française. De même, s’il est veuf ou divorcé, il devra fournir les documents nécessaires pour prouver ce statut. D’autre part, le législateur exige que le mariage soit consenti, c’est-à-dire qu’il ne doit pas s’agir d’un mariage blanc ou d’un mariage obtenu sous l’influence de la violence. Dans le cas où il y a des doutes à ce sujet, le registraire responsable de la validation du dossier de mariage prendra personnellement soin d’auditionner les futurs époux ensemble ou individuellement. Néanmoins, aucune preuve ne sera demandée quant à la régularité de la situation d’un ressortissant étranger en France au moment du mariage. Ce serait encore une erreur de penser que le mariage protégerait le conjoint étranger s’il se trouve en situation irrégulière en France. Toutefois, il peut être expulsé à la frontière ou expulsé. Que faire pour vous assurer que vous êtes en règle avec la loi avant de commencer le processus de mariage !

Qu’ en est-il des délais relatifs au mariage avec une personne de nationalité étrangère ?

Pour célébrer votre mariage en France avec une personne de nationalité étrangère, vous devez contacter la mairie au moins deux (2) mois avant la date souhaitée pour le mariage. En ce qui concerne le dossier de mariage, il doit être rempli et transmis à la mairie trente (30) jours avant la cérémonie.

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Documents administratifs à fournir

Pour que l’autorité municipale accepte de vous unir à votre conjoint de nationalité étrangère, vous devez leur soumettre certains documents administratifs qu’ils examineront avant de décider de la faisabilité du mariage. Le dossier doit contenir :

  • Identité de vos pièces ;
  • Une (1) ou deux (2) preuve du domicile ou de la résidence, ou preuve du domicile du parent si le mariage est célébré dans la municipalité ;
  • Informations sur les témoins (noms, prénoms, date et lieu de naissance, profession et domicile) ;
  • Une (1) copie complète de l’acte de naissance, datée de moins de 3 mois pour les Français nés en France et de moins de 6 mois mois pour les Français nés à l’étranger ;
  • Un certificat de notaire, au cas où vous feriez un contrat de mariage.

Important  : Au-delà de tous ces documents, le conjoint étranger est nécessaire plusieurs autres documents importants.

  • Un (1) certificat de naissance (original et traduction à un organisme agréé) de moins de six (6) mois ;
  • Un (1) certificat de compétence matrimoniale ou certificat de coutume prouvant qu’il est majeur et célibataire et qu’il n’a pas été placé sous tutelle (c’est le pays d’origine qui délivre ce document à la personne souhaitant se marier en France) ;
  • Un certificat de célibat.

Tous les documents susmentionnés doivent être rédigés en français et doivent, pour leur admissibilité, être légalisés. De même, une autorisation écrite du ministre compétent est requise si l’un des deux membres est membre. La pièce doit être ajoutée, bien sûr, à son dossier. En outre, compte tenu des circonstances personnelles de chaque partie, d’autres documents administratifs peuvent s’avérer cruciaux. Si l’un des conjoints est mineur, le consentement écrit des parents ou des tuteursest requis. Ils doivent également produire une exemption accordée par le ministère public. Le registraire demande également que l’acte de naissance des enfants si les deux conjoints ont déjà légitimé des enfants. Les partenaires divorcés doivent présenter un certificat de résiliation de leur ancienne union, c’est-à-dire l’extrait du jugement de divorce. En ce qui concerne le mariage d’un veuf ou d’une veuve, le certificat de décès du conjoint ou du conjoint décédé est exigé .

La procédure après la validation de votre dossier par le conseil municipal…

Une fois que vos dossiers respectifs sont peignés, les autorités municipales accepteront votre proposition de mariage si rien d’illégal n’a été trouvé. Après quoi vient la publication des interdictions.

Publication de interdictions

Les interdictions de mariage ne sont pas aujourd’hui. C’est en fait une tradition très ancienne qui remonte aux années 1000 et visait à combattre les unions consanguines. Il a également servi, à l’original, pour officialiser un mariage au moins 20 jours à l’avance, ceci pour être sûr que la personne ne sera pas opposer le jour du mariage venir.Pour un mariage civil, la publication des interdictions a lieu à la mairie de la municipalité dans laquelle vous êtes domicilié. Si les deux futurs conjoints ne vivent pas dans la même municipalité ou ne sont pas de la même nationalité, il sera nécessaire de se présenter à la mairie 30 jours à l’avance (au lieu de 20). Ainsi, le maire sera chargé de transmettre le dossier du conjoint étranger au consulat correspondant. Le consulat sera à son tour chargé de publier les interdictions dans le pays de résidence du conjoint étranger, en particulier dans la mairie de son lieu de résidence. Ce n’est qu’après cela que le marié sera en mesure de retirer son certificat de publication des interdictions de sa mairie et obtenir son visa de mariage devant l’autorité française compétente. Notez que sur l’affiche, il est indiqué les noms et prénoms des deux futurs conjoints, suivis de leurs professions et adresses respectives.

Le conjoint étranger « dans une situation régulière » après la célébration du mariage…

Une fois le mariage célébré, le conjoint étranger reçoit un permis de séjour d’un an portant la mention « vie privée et familiale ». Cela lui permettrait de s’engager dans une activité professionnelle. Après trois (3) ans, il recevra une carte de résident de 10 ans s’il en fait la demande. En fait, ce n’est que quatre (4) ans après qu’il puisse revendiquer la nationalité française. Et pour commencer ce processus, il n’aura qu’à aller à la préfecture de son lieu de résidence.

Cas exceptionnels d’interdiction du mariage avec un étranger

Normalement, les autorités municipales ne peuvent pas s’opposer à votre désir d’unir avec une personne de nationalité étrangère. Cependant, ils peuvent demander au ministère public d’exiger une interdiction du mariage. Une telle décision est prise par le conseil municipal lorsqu’il dispose de preuves suffisamment claires que votre syndicat serait contraire aux dispositions prévues par le législateur. Il y a principalement deux cas qui peuvent conduire à une telle résolution. La municipalité peut faire des réserves à votre dossier si le conjoint étranger vient d’un pays qui autorise la polygamie ou interdit le mariage homosexuel.

Le risque de polygamie

De nombreux pays à travers le monde autorisent la polygamie. Mais le contraire est vrai en France. Le législateur français interdit formellement cette pratique. Il est donc clair que lorsqu’un conjoint cache un mariage antérieur (toujours valide) pour contracter un autre mariage, il est exposé aux rigueurs de la loi. La mairie, pour empêcher le conjoint d’un tel pays de bénéficier de la polygamie transfrontalière, suppose que ce dernier a déjà un partenaire et ne peut pas réclamer un nouveau mariage. Mais cette présomption de polygamie ne lui permet pas de s’opposer à la célébration du mariage. En fait, elle devra demander une interdiction du mariage au procureur. Le courrier en question doit contenir des preuves suffisamment claires du partenaire suspect. Ensuite, la mairie sera chargée d’informer par écrit les deux partenaires de sa décision. Le magistrat, pour sa part, s’empressa d’ouvrir une enquête sur la question de savoir s’il convenait ou non de formaliser le mariage. Pour ce faire, il utilise son ambassade ou consulat dans le pays d’origine du conjoint concerné pour déterminer s’il a déjà un partenaire sur place. Il convient de rappeler qu’il dispose d’un délai maximum de deux mois et demi pour rendre son verdict. Dans le cas où l’enquête ne révèle rien d’illégal, le magistrat autorise le syndicat. Elle s’y oppose lorsque la procédure fait référence à des éléments contraires à la législation française. Le couple peut encore, après interdiction, s’adresser à la Haute Cour pour contester cette décision.

Qu’ en est-il de la législation homosexuelle ?

Contrairement à la loi française, qui autorise le mariage homosexuel, de nombreux pays ne l’acceptent pas. Cela justifie parfois la réticence des autorités municipales. Célébrer une telle union semble impossible si un partenaire vient de pays tels que la Slovénie, l’Algérie, le Maroc, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, la Pologne, la Tunisie, le Kosovo ou le Laos. La mairie, lorsqu’elle est confrontée à une telle affaire, se fonde sur le verdict du procureur.

Maintenant que vous savez tout sur le mariage binational, dites-nous si vous allez le célébrer. Pour vos différentes expériences dans ce domaine, merci aussi de les partager avec nous.

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